Début de journée

Aaron s’ennuyait ferme ce matin là, l’école semblait aussi tranquille qu’elle pouvait l’être, il faisait un soleil resplendissant dehors, les petits oiseaux piaillais…
Une magnifique journée douce et paisible comme il les aimait.
Une fois n’est pas coutume, le plus jeune des Ewood portait un costume moldu simplifié au maximum, chemise blanche et pantalon plus veste noire un peu large. Egalement comme à son habitude, un tas de chainettes, bracelets et autres babioles reposaient sur lui, lui donnant cet air un peu fou qu’il aimait cultiver.
D’humeur joyeuse, il se calla sur son imposant fauteuil derrière son non moins imposant bureau de chêne clair et son regard perdu sur le parc il se mit à chantonner joyeusement.

Au matin de ta vie sur la planète
Ébloui par le Dieu Soleil
A l'infini, tu t'éveilles aux merveilles
De la terre, qui t'attend et t'appelle

Tu auras tant de choses à voir
Pour franchir la frontière du savoir
Recueillir l'héritage
Qui vient du fond des âges
Dans l'harmonie d'une chaîne d'amour

C'est l'histoire de la vie
Le cycle éternel
Qu'un enfant béni, rend immortel

La ronde infinie
De ce cycle éternel
C'est l'histoire, l'histoire de la vie

Il s’arrêta toutefois net quand la porte du grand bureau directorial s’ouvrit, une légère teinte rouge colorait maintenant ses joues. Son frère, plus vieux que lui de 3 minutes, faisait son entrée et il était impossible qu’il est loupé son tour de chant.
Aa’ se recroquevilla un peu sur lui-même, il adorait son jumeaux mais ils étaient si éloignés l’un de l’autre…

A la tête de Hogwarts Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/08/2007

Une horrible journée moite s'annonçait. Ces horribles piaillements d'oiseaux ne faisaient qu'énerver encore plus Marlon. Le soleil tapait déjà en cette matinée. Il était sortie très tôt profité des derniers rayons lunaires. Mais le soleil s'était levé et avait recouvert Poudlard de son voile éblouissant. Il préféra revenir dans son bureau et y rester enfermé le reste de la journée...
Lentement, il entra de le château désert. Tous les élèves étaient et se devaient d'être en cours. Tout était calme et reposant. Le directeur soupira puis inspira une bouffée d'air sec et humide... Il aimait ça. Cette odeur de cachot mouillé...
Ewood était vêtu toujours de la même façon. Il était tout de noir vêtu, avec une vaste cape en soie, également noire. Les autres couleurs lui faisaient mal aux yeux. Ils détestait ces couleurs primaires si colorée. Mais le noir faisait ressortir son visage trop pâle et cernés. Il avait du crayon noir sous les yeux, comme toujours. Cela durciçait ses traits, et les élèves étaient tout de suite plus docile ... Lui qui croyait que l'air de son bureau lui ferait du bien, il se trompait amèrement. A peine eu-t-il monter les escaliers qu'une voix (malheureusement) connue retentit à ses oreilles. Son frère dans le bureau, entrain de chanter une chanson d'un dessin animé moldu. Il se mit lentement la main sur les yeux, résignés, puis entreprit d'ouvrir la porte. Non surpris, il y découvrit son frère, les pomettes roses. Marlon grimaça de dégout ...

- Tu ne ferais pas mieux de voir ce que tu pourrais faire de ces élèves Impurs au lieu de chanter ?

Il avait pris une voix si froide que lui-même s'en étonna. Ils étaient frères, mais ce fut la chose qui les sépara le plus ...

Aaron baissa la tête sous les paroles de son frère, pourquoi se montrait-il toujours aussi dur et lui aussi docile. Il soupira, ce jeu entre lui et Marlon lui pesait. Qu’est-ce qui les avaient autant éloignés ? Ils s’entendaient si bien enfants !

- Arrête ! Tout enfant à sa place ici !

Le directeur remisa ses chansons dans un coin de sa tête et dégagea de sous le fatras de son bureau une pile de dossier d’inscriptions à lire, étudier, classer…
Il était las de ses disputes stupides sur le sang de leurs élèves, seul point sur lequel il ne cédait jamais face à son jumeau.
Dire que le plus jeune des Ewood avait pensé un instant plus tôt que la journée serait bonne et tranquille, il avait juste oublié d’intégrer son frère à l’équation.
Il se leva pour se faire un petit café salvateur, ses breloques tintèrent dans le silence peu amène du bureau. Naturellement en bon petit frère il se tourna vers Merlon pour demander d’une voix neutre :

- Un café ?

Sortant sa baguette il lança un sortilège de lévitation sur les tasses posées proprement sur une étagère au dessus de son bureau. Elles voltigèrent en travers de la pièce accompagnées du sourire de Aa’. Souvent on lui disait qu’il devrait grandir mais étais-ce ça faute à lui si il aimait la vie et le monde, si chaque petites merveilles de la terre pouvait le contenter durant des heures ?
Il attrapa adroitement les tasses comme un petit garçon s’amuse pour la première fois avec un vif d’or, puis patiemment il se tourna vers son frère en quête d’une réponse à sa précédente question.

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Marlon aimait son frère. C'était vrai. Mais il ne l'aimait pas de la même façon que son frère l'aimait lui. Marlon avait toujours vécu dans le peur de la guerre des clans. Et comme ils étaient Sang-Purs, il préféra se mettre du bon côté. Quand on les voyait ensemble, on se disait que Marlon était le plus vieux, le plus réfléchit, c'était vrai, mais quand on disait que son frère devait être une poule mouillée, c'était faux. C'était lui la poule mouillée...
Marlon ne laissait personne savoir ce qu'il ressent vraiment. On ne peut jamais savoir quand il est triste ou heureux. Il a toujours un regard neutre, et certaines fois méprisant... Ce fut le regard qu'il lança à son frère quand il termina sa première phrase. Ils étaient si opposés tous les deux...
Mais malgré ça, il ne put résister à un bon café ...

- Vas-y, donne m'en un Aa' ...

Marlon était las de toutes leur dispute. C'était tout le temps le même sujet. Mais cela faisait longtemps que le plus âgé n'avait pas appelé son frère par son surnom. C'était rare autant de familiarité entre eux. Quand ils ne se disputaient pas, ils se lançaient des rictus méprisants.Marlon a bien changé depuis quelques temps...
Avant, les manières et les bibelot de son frère l'amusaiet. Mais plus maintenant -quoique, quand il les vit trempé dans son café, il ne put s'empécher de sourire-.
Marlon attrappa délicatement la tasse remplit de son élixir de viellesse. Il huma calmement la vapeur qui s'en échappait et poussa un soupir. Malgré qu'il n'y ai son frère, la journée allait être plus paisible qu'il ne l'aurait espéré.
Vautré dans son fauteuil, il regarda un instant les formulaires d'inscrptions ...

- De nouveaux élèves ? Beaucoup ?

Marlon regarda son frère un instant. La plupart de ses phrases ne comportait aucun verbe. Il n'avait pas le temps de s'amuser avec ça. Car malgré que se soit de son côté, il y avait beaucoup trop de Sang-Purs et de Fourchelang dans ce collège. Et les autres sorciers refusaient de mener leurs enfants à Poudlard. Marlon avait tout simplement peur qu'une nouvelle guerre éclate, mais dans Poudlard ...

Le plus jeune des deux directeurs tendit son café au plus vieux, un petit sourire désolé l’accompagna quand il vit que l’une de ses breloques qui tintait toujours joyeusement autour de son cou trempait légèrement dedans.

* Peut-être est-il de bonne humeur aujourd’hui. Tellement instable... *

Aaron soupira alors qu’il se servait son propre café, il ajouta sucre et lait comme à son habitude puis il regagna son fauteuil, ses lèvres déjà accrochées à la tasse fumante.
La question de son frère écorcha un moment le silence qui régnait dans la pièce.
Aa’ leva les yeux sur la silhouette pâlotte et sombre à la fois de Marlon, il laissa ensuite ses yeux courir sur la décoration du bureau directorial. Elle les reflétait si bien, la salle semblait coupée en deux et les goûts si radicalement opposé de chacun occupaient sa moitié. Il sourit sans raison avant de brusquement secouer la tête pour revenir au Serpentard en face.
Avec une moue il reposa sa tasse, son brusque mouvement avait renversé un peu du liquide ambré par le lait sur lui. Un tour de baguette et ce ne fut plus que souvenir.

- Il y a plusieurs candidatures oui, essentiellement de Durmstrang.

Il soupira, ses yeux orageux plantés sur son frère exprimaient parfaitement ce qu’il pensait à cet instant.
Depuis que Hogwarts tournait si sombre, toutes les familles de sang-pur qui avaient éloigné leurs enfants pour les envoyer dans un collège correspondant à leurs critères les faisaient maintenant revenir.
Il n’était pas dupe, et Marlon malgré ses défauts ne l’était pas non plus.

* Nous courrons droit à la catastrophe si nous poursuivons cette voie *

Son frère devait avoir comprit ses pensées. Ils avaient beau toujours être désaccord, toujours à ce chercher des poux, leur lien ne leur laissait pas de répit. Les liens du sang son plus fort que tout.

- Je veux rendre certain droits aux autres maisons. Je t’ai suffisamment laissé faire et nous courrons droit dans le mur si nous continuons à privilégier les Serpentard. Les sang-pur afflux, les sangs s’échauffe Marlon, tout ce que nous avons fait partira en fumée si nous ne remédions pas à cela.

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Marlon regardait on frère sans vraiment le voir. Il était plongé dans ses pensées les plus sombres. Même si il ne voulait pas l'admettre, Aaron avait raison. Poudlard allait devenir Serpentard. Il allait devenir un nouveau Durmustrang. Et la révolte écorcherait les derniers souffles de vie.

* Les Serpentards ... Ils ont les même droits que les autres maisons, qu'est-ce qu'il me dit là ... *

Marlon soupira pour lui même. Il ne se rendait pas compte comme cela était important. Il n'aurait jamais crut que les autres maisons voudraient se révolter. Mais il avait eu le malheur de surprendre la conversation de Heaven dans les couloirs. Elle voulait créer un "Mouvemant de Rebellion". Il fallait s'y attendre de sa part. Mais les parents s'en mellerait, ainsi que ces satanés auror ...

Le Serpentard reposa violemment sa tasse de café sur la table. Que pouvait-il dire à son frère ?

- De quels droits parles-tu ? Les Serpentards sont superieurs en nombre, il est normal qu'ils aient quelques bonus ...

Il essaya de parler le plus calmement, mais ses mots ne firent que grincer entre ses dents. Il savait très bien de quoi son frère voulait parler, mais pas question qu'il lui accordde ce plaisir. Les Serpentards étaient de loin plus intelligents que les autres élèves, et ils doivent être dans des condisions adaptées à leur façon d'agir ...

Marlon croisa le regard de son frère. Il avait terriblement raison, et ce n'était pas la première fois qu'il ne l'écoutait pas. Ca aurait dû lui servir de leçon, mais non.

* Il faut arrêter cette guerre entre Serpentard et Gryffondor. Mais les Rouges et Or ont un appuie sur les autres maisons, Serpentard non ...*

Marlon garda le regard dans le vide. Il était terrifiée... Il porta ses mains à son visage et se frotta les yeux. Il était fatigué de tout ça ... Très fatigué ....

* Il faut faire quelque chose Marlon, quelque chose ... *

Aaron ne savait pas ce que Marlon préparait dans la chambre de Secrets, et il valait mieux qu'il ne soit jamais au courant ...

Fatigué par cette lutte inutile entre lui et son frère, Aaron éclata de rire à sa réponse. Merlin qu’il pouvait détester cet homme lorsqu’il jouait les grands chefs qui n’écoute personne.
Aa’ savait que son frère était plus fragile au fond qu’il ne le montrait, il voulait faire bien mais bien pour sa personne sans songer aux conséquences pour les autres. Il soupira, ce n’était pas la première fois qu’il essayait de redresser les décisions de Marlon sans que celui-ci n’y prête attention. Pour l’aîné il n’était qu’un minuscule grain de sable insignifiant qu’il fallait parfois repousser quand il collait trop.

- Ne joue pas à ça avec moi, tu peux tromper qui tu veux mais moi pas !

Aaron se leva et alla se planter devant le bureau de jumeau, les deux mains posées à plat sur la surface lisse claquèrent comme un fouet en s’abattant dessus.
Le cadet avait rarement des excès de colère, pacifiste dans l’âme, calme, serein et amoureux de l’humanité, il ne se laissait généralement que rarement aller à laisser sortir son côté obscur. Mais nous en possédons tous un, et quand le plus jeune laissait cela sortir il pouvait alors se montrer effrayant tant c’était inhabituelle de sa part.

- Les Serpentard son roi ici Marlon ! Et il faut que ça cesse avant qu’une guerre n’éclate ! Ils n’ont pas de couvre feu, pas de restrictions, pas de punitions, ils sont les seuls à pouvoir vraiment s’entraîner au Quidditch, eux seuls ont des Préfets !

Son regard passa de orageux à tempête ouragantesque, il soupira et retourna s’accoter contre son propre bureau, les bras croisés. Il posa son regard sur la fenêtre pour admirer le paysage…

- Je rends le privilège des Préfets à chaque maison, que tu le veuilles ou non !

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Marlon écoutait son frère, mais avec une moue certaine. Il savait parfaitement ce qu'il allait dire... Il le disait tout le temps, mais jamais il n'appliquait ses projets. Mais cette fois, il paraissait vraiment énervé. Aaron éclata même de rire.

* Des fois il vaut mieux en rire, c'est sur .. *

Un rictus s'inscrivit sur le visage de l'ainé. Son frère était maintenant devant lui, sur le point d'exploser. Marlon n'aimait pas voir son frère comme ça. Il pouvait s'avérer dangereux. Dès qu'il claqua ses mains sur le bois vernis, Marlon se leva également.
Il se disputait si fréquement que cela deveniat une habitude. Mais normalement, c'était l'ainé qui menait la danse... Alors que cette fois là, son frère paressait beaucoup plus sur que lui. En effet, il avait raison, mais Marlon ne le supportait pas. Il détestait qu'on le manie de la manière qu'il traitait les autres. C'était à lui de se faire entendre, et pas l'inverse...
Dès qu'il entendit le reste des propos, Marlon se frotta les tempes. Il en pouvait plus. C'était perdue d'avance cette fois. Il aurait bien échangé son frère contre un bon chien dans ses moments là. En effet, c'était plus son frère que toute à l'heure... Marlon ferma les yeux et se massa les tempes. Il était fatigué. Vraiment. Son frère était un vrai pacifiste, les deux mots qui le définissent vraiment sont : "Peace and Love". Alors pourquoi tant de haine avec les Serpentards ? Oui vous l'avez compris, Marlon est un grand égoïste. Ce qui n'a pas de rapport avec lui lui passe au dessus de la baguette ...

Son frère repartit vers son bureau et ils eurent le malheur de se croiser du regard, cela en fit des étincelles. Il se tourna vers la fenêtre, Marlon connaissait cette habitude, et ça ne disait rien qui vaille ...

- Quoi ? Et qui tu vas mettre en préfet de Gryffondor ? Ils sont si peu nombreux et la plupart ne sont pas digne d'être ici ...

Il marqua une courte pose puis susura entre ses dents.

- Peut-être le groupe de cette Heaven ? puis il enchaina, plus fort, Ils sont complètement à côter de la plaque !! Tu ne vas pas me dire que tu n'as pas entendu parler de cette fille ? Elle et Eavans sont les pires ennemies que Hogwarts n'ai jamais vu ! Tu imagines pour la Serpentard comme se doit être épprouvant de se faire harceler chaque année ?

Il ne trouva pas nécéssaire d'en rajouter d'avantage. Il se rassit calmement puis reprit sa tasse de café ... froid.

* Autant essayer de faire rentrer une bille de bois dans un mur en fer *

Sa pensée philosophique le fit sourire et se calmer légèrement, il détestait s’emporter à tout va mais Marlon avait l’art et la manière de faire surgir de lui ce qu’il voulait enfouir.
Il redevint neutre en croisant le regard de son frère, il y avait de l’électricité dans l’air.
Jamais encore ils n’en étaient venu à la baguette tous les deux, mais si ils n’essayaient pas de parler calmement et avec civilité ça n’allait pas louper, Aaron inspira et expira plusieurs fois.
Lorsque son aîné lui demanda qui il comptait placé en tête des Gryffondor, il pensa certes rapidement à Heaven, elle avait assez de charisme pour s’imposer mais il n’en dit rien et fit défiler dans sa tête l’image des quelques Gryffi’s se promenant dans Hogwarts.

- Je…

Pas le temps de finir le plus vieux enchaina. Aa’ se sentait plus las que jamais, à croire qu’ils n’arriveraient jamais à parler sans s’énerver.
Son regard se fit plus brillant alors que Marlon continua son monologue, rien à faire il s’échauffait sérieusement. Tant de mauvaise foi en un seul homme c’était possible ?
Un ricanement digne de son jumeau lui échappa.

- Ne prend pas Eavans pour une sainte, elle est la première à chercher des crosses à l’autres. Ces deux là se déteste et passe leur temps à se chercher ! Pourquoi dans ce duo là défends-tu comme par hasard la Serpentard ? Je suis étonné d’ailleurs que tu l’ais pas mise plus en avant cette petite, vous êtes pareil !

Le sorcier soupira et contourna son bureau pour se laisser tomber dans son lourd fauteuil. Que faire pour que son frère comprenne, que faire pour que les choses change en bien et n’empire plus avant qu’il ne soit trop tard.

- Je ne pensais pas forcément à Heaven, bien qu’elle puisse l’être pour la 5ème année. Là n’est pas la question !

Voilà, il s’emportait à nouveau. Ses doigts vinrent se refermer sur le bois sec et ses jointures blanchirent tant il les serra. D’un ton plus calme mais étrange dans sa bouche il termina :

- Ce que je veux c’est que les 4 maisons soient à égalités. Les autres sont peut-être en infériorités numérique, ils n’en on pas moins les mêmes droits et exigences ! Rentre toi dans le crane que si nous continuons à mettre en avant Serpentard il y aura une émeute des autres maisons !!!!

Il relâcha le bureau, un peu abattu et attristé de ne pouvoir faire entendre raison à son jumeau. A nouveau son regard tomba sur le parc, que Marlon le veuille ou pas il rétablissait les droits des Préfets dans les 4 maisons et un point c’est tout. Sans attendre il attrapa parchemin et plume et il se mit à rédiger la note qui préviendrait Hogwarts de cette nouvelle, de toute façon à l’heure actuelle aucun Préfet dans aucune maison n’avait été désigné, il était encore trop tôt.

A la tête de Hogwarts Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/08/2007

* C'est mon frère ou il a été adopté ??!!! *

Marlon soupira à nouveau, mais beaucoup plus fort que d'habitude. Exactement comme un adolescent qui se fait engueuler par sa mère parce qu'il est rentré plus tard que prévu. Pourquoi en étaient-ils venus à parler de Eavans et Heaven ? Toujours à cause de son vouloir "d'égalité".

- Mais vous l'avez déjà l'égalité !! Vous l'aviez et vous l'avez perdu, et ça ce n'est pas ma faute !

Des flashs traversèrent sa tête à la vitesse de la lumière. Cette guerre empoisonnait l'avenir de chacun. Autant des Gryffondors que des Serpentards. Le poids de Salazard est maintenant sur leurs épaules, et Eavans et la première a qui Marlon donnerait sa confiance. Mais il n'avait pas l'intention de se faire marcher dessus par son frère.

- Oui, tu as peut-être raison en fin de compte ... Eavans me ressemble, mais Heaven te ressemble à toi aussi. .. Vous êtes si ... pathétiques.

Il savait qu'il s'attaquait à un terrain dangereux. Heaven était une enfant, mais Marlon n'avait pas honte de s'attaquer à elle. Elle le cherchait. Pourquoi y avait-il autant de maisons ? Pourquoi n'était-il pas à Durmustrang ? Dans une vrai école ? Certains élèves étaient trop bons pour être ici. Et lui aussi.

Marlon lança un regard noir à son jumeau après ses dernières paroles. Cette fois ci, il ne pourrait pas l'empécher de faire ce qu'il voulait. Mais cela serait la seule et unique chance qu'il aura dans sa carrière à ses côtés. Da'illeurs, dès qu'il le vit griffoner sur un morceau de parchemin, Marlon ne put s'en empécher. Il lui lança un rictus méprisant avant d'ajouter :

- Tu es entrain de faire une énorme erreur ! Les Serpentards et les Gryffondors seront encore plus révoltés qu'avant. D'ailleurs, les Rouges et Ors n'hésiteront pas à enlever des points pour rien, et je veillerais personnellement à ce que cela ne se produise pas. Et si, par hasard ça se produisait, la maison se verrait enlever de 10 points sans préavis. Tu as compris, frérot ?

Sa voix était d'un froid glacial et brisant. Il ne comptait pas laisser ça sur le tapis. Pour l'instant, aucun préfet n'avait été nommé, mais une audition ne serait pas si mal ...Serpentard avait déjà ses préfets, mais il fallait faire peur aux autres maisons, leur enlever l'envie de faire la loi ... Mais ça va être dur, surtout pour Heaven et son groupe de pingouins..

Aaron termina sa petite missive sans relever le nez du parchemin par peur de craquer à nouveau. Il n’avait jusqu’alors jamais réussit à tenir tête à son frère, c’était une première et il voulait réussir !
Le mot fin écrit il se leva et marcha droit jusqu’à la fenêtre en ignorant royalement Marlon pour le moment. Il siffla fortement et un bel oiseau majestueux se posa près de lui. Il lui remit la lettre, elle serait emmenée au ministère comme toujours avant d’être reporté ici sous forme de décret.
Pourquoi n’utilisait-il pas plus souvent sa position de directeur pour tenir tête à son jumeau ?
Car ça ne servait à rien, il n’avait ni la carrure ni le charisme de son frère. Si il voulait imposer quelque chose il se devait d’avoir l’accord de l’autre, lui se voyait plus comme un adjoint qu’autre chose d’ailleurs. Probablement pas assez de confiance en lui. Il mit fin à ses pensées et revint au bureau pour enfin étudier ce que venait de lui dire son aîné.
Un léger tremblement le parcourut alors qu’il pensait aux réfléxions faites sur lui et Heaven, il pouvait encaisser mais l’adolescente ne méritait pas d’être attaquée ! La fin du monologue repassa et Aa’ soupira avant de poser un regard triste sur la haute silhouette de Marlon.

- Ne pense pas que les autres agirons comme tes Serpents Marlon, comment as-tu pus t’attacher autant à cette maison de roublard et de profiteur ! Ta petite protégée est une peste ! Elle sème le chaos dans les couloirs et tu lui donnes tes encouragements ! Ouvres les yeux la réalité est tout autre que celle que tu penses voir.

Il soupira à nouveau, son jumeau était indubitablement aveugle. Son favoritisme devenait maladif au point qu’il punissait sans relâche et sans remords tous ceux qui n’appartenaient pas à Serpentard.
Aa’ comprenait ce que ressentaient les autres élèves pour l’avoir éprouvé tout au long de sa vie face à ce grand frère si différent de lui. Il savait ce que cela faisait de devoir baisser la tête en se pliant à des exigences dont on avait cure…

- Puisque tu es si sûr que tout ça tournera mal…

Un fin sourire naquit sur les lèvres fines et pâles du cadet, il croisa ses mains et posa ses coudes sur le bureau avant d’appuyer son menton sur le tout.

- TU te chargera cette année de distribuer les postes de Préfets. J’ai précisé dans la missive que nous avions retiré tous les postes actuellement pour une nouvelle redistribution.

Il lâcha un soupir avant de désigner du bout du doigt la grosse armoire qui meublait l’un des coins du bureau.

- Tu n’as plus qu’à éplucher les dossiers des 5, 6 et 7ème pour choisir les Préfets. Tu ne penseras pas que j’essais de faire Merlin seul sait quoi.

C’était sûrement cruel voir même une grosse erreur que de laisser à Marlon le champ libre pour désigner les Préfets de Serpentard sur lesquels ils s’étaient déjà chamaillés quelques semaines plus tôt. Mais le fait qu’il choisisse également les Préfets des autres maisons serait une bonne chose, du moins il l’espérait.

A la tête de Hogwarts Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/08/2007

Marlon était surpris par son frère. Au lieu de partir, détruire la lettre et supplier son frère de le pardonner, il se contenta de l'ignorer royalement. Heaven avait dû l'ensorceler. Il devenait agressif...

La missive termina dans le bec de son maudit oiseau pialleur. Elle irait au Ministère, et tout serait finit. Il faudrait encore qu'il s'occûpe des flux de retirement de points. Il en avait marre d'être assisté 24h/24 par Aaron. Si il n'était pas là, Hogwarts n'en serait pas là non plus. Il serait beaucoup plus haut. Maintenant, c'était un duel à l'épée qu'ils étaient entrain de faire. Et pour l'instant, son cadet avait de l'avance. Pas pour longtemps, certes, mais il en avait.

Aa' avait tout compris à présent. Marlon ne pourrait plus faire ce qu'il faisait avant. Et oui, son frère était un naïf né, et Marlon lui apprenait toujours de fausse information comme quoi il était obligé de faire cela car le Ministère le veut etc... Et, bête et disciplinée, Aaron aquiescé. Marlon adorait ça. Etre seul, descidé ses propres choix et en même temps, les choix des autres ... Umm, Exquis. Mais ceci n'est maintenant plus qu'un souvenir parmi tant d'autres. Un souvenir dont tout le monde rêve. En effet, Marlon faisait exactement tout ce qu'il voulait. Et c'est bien sûr à cause de cela que Heaven déteste Envans. Les deux 5eme année étaient entrés à Poudlard dans une période fleurissante pour les Serpentards. Donc bien sûr, les Gryffondors étaient martyrisés. Mais beaucoup moins qu'aujourd'hui... Les Serpentards ne veulent pas que les Gryffons et les mêmes droits qu'eux, alors bien sûr, ils leur montrent. Voila pourquoi Aaron avait fait une grossière erreur, mais en plus, il les enchainait. Voila maintenant qu'il voulait que ce soit Marlon qui choisisse les préfets... Un sourire vainqueur s'inscrivit sur son visage.

- T'as précieuses Gryffondors va en baver... C'est moi qui te le dis. Pour les dossiers, ce n'est pas la peine, je sais qui prendre pour Serpentard. Et finalement, tu as raison pour Heaven, elle fera une bonne préfète.

Le plan qu'il avait en tête allait faire mal. C'était une bombe à retardement qui ne pouvait pas se tromper de moment. Son pauvre frère était en fait aussi naïf qu'autrefois, et son frère n'attendit pas pour lui faire remarquer :

- Tout à l'heure, j'avais crut que tu avais changé. Mais je vois qu'en fait, tu es comme avant. Mais je ne m'en plains pas ... Loin de là Aaron. Loin de là ...

Aaron fixait son frère de son regard doux et brillant, comme on regarde un petit garçon turbulent qui vient de faire une bêtise mais qu’on pardonne de bon cœur pour sa bouille et son innocence.
Marlon le prenait pour un petit frère débile sans grande envergure avec le niveau mental d’une petite cuillère ? Parfait ! Qu’il pense ce qu’il souhaite, dorénavant trop de chose dépendait de lui, comme par exemple un peu de répit et de bonheur pour la moitié des élèves de cette école. On lui marcherait plus dessus, ah ça non !
Mais pas la peine de vouloir être autant dans la lumière que s’efforçait de l’être Marlon, l’ombre était bien plus facile à manipuler et bouger. Aa’ ne prêta guère attention aux répliques de son frère, il avait confiance en Heaven, elle serait capable d’assurer ses fonction. Si elle avait tenu 5 ans face à une petite mijaurée comme Eavans elle tiendrait plus longtemps.
La dernière phrase de son jumeau ne l’étonna guère, il ne répliqua pas ça ne servait à rien. Il était plus qu’heureux que son aîné pense qu’il lui avait fait un cadeau en le laissant nommer les Préfets. Un sourire large comme le soleil illumina son visage et sa voix redevenue plus douce qu’un murmure du vent s’éleva lentement.

- Si tu as déjà fait tes choix, n’oublie pas le rapport au ministère.

Aa’ se leva pour se servir un nouveau café et reprenant place derrière son bureau il allongea ses jambes pour les détendre.
Il ouvrit délicatement le premier dossier de la pile des demandes d’inscriptions à étudier et il commença à parcourir lentement les feuillets en soupirant.
Sa bonne humeur d’avant l’arrivée de Marlon lui était revenue et il se mit à mheumheumer une nouvelle chanson tout aussi nianiante et stupide que la première.

Hakuna Matata,
Mais quelle phrase magnifique !
Hakuna Matata,
Quel chant fantastique !

Ces mots signifient
Que tu vivras ta vie,
Sans aucun souci,
Philosophie Hakuna Matata !

Hakuna Matata,
Hakuna Matata,
Hummmm,hummmm…

[HJ : A y est, il nous pète son boulon le Aa' ^^]

A la tête de Hogwarts Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/08/2007

Aaron semblait avoir retrouver sa bonne humeur. Et Marlon aussi. Car malgré le nouveau décret de son frère, il avait le camps libre. Et ça lui plaisait d'être libre ... Et appraement, son frère semblait comblée aussi. Donc les conflits étaient enfin terminés et c'était une bonne chose... Alors qu'il se reservait du café, un sourire semblait naquire sur son visage. Mais je n'en suis pas sûre. Toujours étant que son frère lui dicta à nouveau ce qu'il devait, il leva les yeux au ciel puis soupira.

*Je le sais merci !! Pfff ... Quelques fois je me demande comment je fais pour le suporter... Sérieusement ... *

Aa' se leva prendre un café, et Marlon fit de même. C'était sûrement la seule chose qui les unissait : le café. Dès qu'il dispute éclatait ou allait éclater, Aaron ne manquait jamais de le demander bêtement. Ce qui adoucissait un peu l'atmosphère.
Marlon huma la senteur du café fort. Puis le porta à ses lèvres, malheuresement, le précieux liquide n'atteignit pas ses papilles ... Son frère s'était remis à chanter.. Marlon s'étouffa et recracha son café. Il toussota à s'en arracher la gorge puis se tourna vers son frère, imperturbable dans sa chanson ...

* Oh le poulet ... Sérieusement ... Il le fait exprès ?? Bon, j'en peux plus, tant pis, ça lui servira de leçon ... *

- La prochaine fois tu me fera un plaisir de prendre des cours des chants. SILENCIO !

Marlon ne prit même pas le tempos de regarder, car il s'était tu. Même si il avait évité le sortilège, il a dû piger que Marlon n'était pas d'humeur Hakuna Matatante ... D'ailleurs, il valait mieux pour lui qu'il l'ai évité ... Vous avez déjà vu le directeur d'une école se faire avoir par un sort de 1er année ? Même un Gryffon y arriverait. Mais bon, Aaron est très spécial ...

Et ben si, Aa’ s’est bien prit le sort, en pleine tête d’ailleurs. Vise super bien son grand frère !
Tout concentré qu’il était sur son dossier et sa chanson qui lui permettait d’enfin exprimer sa grande joie de vivre, le cadet n’avait même pas entendu Marlon. Si bien que c’est seulement quand le sort l’atteignit qu’il comprit que non seulement il chantait à voix haute mais qu’en plus ça ne plaisait guère au frérot.

Abandonnant momentanément la lecture de se truc insipide, Aaron s’adossa au siège du fauteuil les mains croisées sous son menton pour observer son voisin de bureau.
Un grand sourire s’affichait sur ses lèvres, étrange que le SiIIIIIiiiiii intelligent Marlon n’ait pas encore comprit qu’il adorait jouer les benêt pour l’agacer…
Il sorti sa baguette et d’un Finite Incantatem informulé puisqu’il était aussi muet qu’un bananas split, il mit fin à son triste sort.

- Tu ne penses jamais à t’amuser un peu hein ?

* Oups, j’aurais peut-être du me taire là *

Pour compenser, il attira immédiatement le dossier qu’il lisait avant se fâcheux incident pour s’y replonger l’air de rien. Un soupir lui échappa, encore un élève qui irait chez les serpents s’ils l’admettaient, il attrapa sa plus belle plume à l’encre rouge et il barra gracieusement la première page en rajoutant de son écriture fine et compliquée un « Refusé » simple et clair.
Il jeta un coup d’œil du côté de son jumeau pour voir s’il était bien en pleine rédaction de la missive au ministère, mais il ne pouvait vraiment voir ce qui reposait sur le bureau.
Il referma la pochette sombre, la balança sur l’imposante pile de chemises en cartons toutes semblable au pied de son bureau et il se saisit d’un autre qu’il ouvrit en soupirant à nouveau.

Aa’ n’aime pas le silence, c’est triste et trop propice à la réflexion. Même si il détestait les engueulades avec son aîné, au moins ça coupait le silence idiot qu’ils s’imposaient toujours.

* Soupir. Re-soupire… Re-re-soupire… *

A la tête de Hogwarts Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/08/2007

En effet, jamais il n’aurait crut ça de son frère. Il savait qu’il ne pourrait pas aller loin dans la vie, mais de là à se prendre un sort qu’un gamin moldus de 5 ans pourrait éviter, ça en était trop. Marlon soupira bruyamment, mais ne prêté pas attention à Aaron, ça n’en valait pas le coup. Allait-il au moins arriver à s’enlever le sort ? L’ainé espérait que non, mais malheureusement, son frère était beaucoup moins bête qu’il l’espérait.
Voyant que finalement il s’était tut pour un bon quart d’heure, Marlon se replongea dans ses papiers. Il n’aimait guère lire les dossiers de chaque élève entièrement, il se contentait de le survoler et dès qu’il voyait des fautes d’orthographe ou bien tout simplement un Sang-de-Bourbe trop mal léché, il n’hésitait pas une seconde. Cette fois là, il tomba sur un Impurs de classe Moyenne, mais apparemment élevé par ses grands-parents, tous deux sorciers. Marlon se gratta vigoureusement la tête, mais le laissa passer. Il était d’assez bonne humeur, et un Serdaigle de plus ne ferait pas de mal.
Il huma à nouveau son café, et constata avec empressement que celui-ci était à nouveau froid. Marlon siffla entre ses dents. Son frère n’aimait pas qu’il utilise le fourchelang ici, mais là, il s’en fichait. Il attrapa sa baguette et de jolies flammes vinrent danser autour de la tasse. Dès que celle-ci fuma, le sorcier les éteignit en un tour de baguette. Alors qu’il s’apprêtait à boire sa boisson fumante, la voix amusée de son frère brisa le doux silence…

- Tu ne penses jamais à t’amuser un peu hein ?

Marlon soupira à nouveau. Il en avait vraiment marre de ces coupures de bien-être incessantes. Qu’avait-il fait de mal par Salazar ? Pourquoi son frère ne le laissait pas en paix ? Peace and love est déjà hors de son crâne ?
D’ailleurs, Aaron a dû comprendre que cela ne plaisait guère à son frangin, vu son air désorienté. Marlon hésita à lui lancer un deuxième sort, beaucoup plus dangereux, mais préféra la parole :

- Aaron, moi je m’amuse, quand on peut s’amuser. Hors pour l’instant, JA-MAIS !!

Il avait quasiment crié son dernier mot, puis il se tut un moment pour que les phrases aient le temps d’arriver à destination. Marlon espérait qu’il est compris cette fois-ci, car il n’allait pas être toujours armé de cette patience …
Il se replongea dans son café … froid.

Comment alors qu’ils avaient eu les mêmes parents, la même enfance, Marlon pouvait-il être si peu comme lui ? Pourquoi était-il si ronchon, égoïste, froid et narcissique ?
Aaron préfère ne pas relever la dernière phrase de son jumeau, ils venaient de mettre fin à une dispute ils n’allaient pas en débuter une autre ? Quoique… En général le calme et le silence ne perdurait guère plus d’une demi-heure lorsqu’ils s’obstinaient à rester dans la même pièce.
Aa’ soupira et envoya balader le dernier dossier en consultation, encore un sang-pur violent et indiscipliné qui voulait venir à Hogwarts profiter de l’ambiance actuelle trop favorable aux Serpentard. La pochette grise/noire s’effondra sur la pile des recalés dans un bruit mout.

* Quelle heure il est ? Presque 11h, mine de rien les disputes font passer le temps *

Le petit brun se leva à nouveau, incapable de tenir en place trop longtemps. Il contourna son fauteuil pour approcher de la fenêtre et il se baissa près du petit meuble qu’il avait installé là. L’ouvrant, il observa le contenu d’un air songeur un long moment puis il en sorti une bouteille d’eau qu’il dévissa alors qu’il se redressait. Il referma la porte de l’appareil ensorcelé d’un léger coup de pied et il but une longue rasade d’eau avec une expression de bien être extrême d’affichée sur ses traits.
Tout en refermant sa bouteille il glissa un coup d’œil sur son aîné, il l’observa doucement quelques secondes, à la dérobée. Revenant au paysage extérieur il pensa :

* C’est le propre de l’homme de se tromper, mais seul l’insensé persiste dans son erreur ! *

Il soupira plutôt lourdement, posa ce qu’il tenait sur le bord de son large bureau avant de s’installer légèrement dessus à son tour. Ses yeux onyx absorbés par la beauté de cette matinée ensoleillée.
Aa’ réajusta la veste de son costume moldu qui à force de gesticuler toute la matinée s’était froissé.

* Quand lèveras-tu les yeux sur tes erreurs Marlon… *

Une ombre noire passa devant la fenêtre et un bruit de choc plutôt sourd se fit entendre. Aaron baissa le regard sur le bord de fenêtre, son aigle était de retour avec déjà entre les serres le rouleau contenant le nouveau décret. Il n’aurait plus qu’à l’afficher dans le Hall de Hogwarts lorsqu’ils iraient prendre leur repas du midi.
Il ouvrit la haute fenêtre et récupérer l’objet de son attention avant de laisser le volatil repartir. Il fourra le rouleau dans sa poche avant de regagner son fauteuil pour se remettre au boulot, il n’allait pas se faire tout seul.

* Le seul temps perdu est celui passé à regretter les occasions manquées, au moins je ne peux pas me reprocher de ne rien faire. Mais il ne suffit pas toujours de tourner la page, mieux vaut souvent la déchirer… De quoi demain vat-il être fait ? *

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* Pourquoi faut-il que mon frère se même toujours de ce qu’il ne le regarde pas ? Comment se fait-il que nous soyons si différent ?
Est-ce lui qui est différent de moi ?
Ou moi qui suis différent de lui ? *

Marlon regardait le papier brun sans vraiment le lire. Il en avait marre d’être enfermé dans ce bureau à ne faire que lire et signer toute la journée.
Il en avait marre de ne rien comprendre aux gens…
Il en avait marre des gens qui ne le comprenaient pas.
Il avait toujours lu dans les autres comme dans un livre ouvert… chinois. Et pour se protéger, il codait toutes ses pensées et ses sentiments. Ca en était devenu une habitude. On ne pouvait pas savoir quand il était heureux, ni qu’il était triste. Donc tout le monde disait qu’il n’arrivait tout simplement pas à rire ou à pleurer. Mais c’était horriblement faux. Même pire que ça. Le prendre pour un sans cœur ne l’a jamais aidé. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’il ne s’améliore pas, et qu’il ne s’améliorera jamais.

* Qui suis-je réellement ? Pourquoi suis-je né ? Pour remplir le monde magique ? Pour mettre en œuvre une seconde guerre ? Pour tout détruire ou pour ne rien faire de ma vie que de trier des papiers ? *

Marlon poussa un énième soupir, en même temps que son frère. Il lui lança un regard rapide, sans même prendre le temps de voir son air. Le silence régnait dans la pièce cette fois. Une ambiance froide. Si froide que Marlon eu peur d’attraper un rhume. C’était étrange, mais habituellement, il aimait cette sensation de froid. Cette fois-là, le froid le brûlait de l’intérieur.
Marlon ne savait pas du tout l’heure qu’il était, et n’avait pas envie de le savoir. Il voulait que le temps s’arrête quelques instants. Il voulait partir alors que tout le monde ne pourrait pas même bouger. Il voulait être seul, il redoutait trop l’avenir. Il se retrouvait enfant, quand il avait créé une dispute avec deux garçons, à cause des rapportages. Mais il avait peur de ce que ça pourrait engendrer. Et que lui arriverait-il dans tout ça ? Tout le monde se tournerait contre lui… Et maintenant, il avait peur que cela se reproduise, mais en pire.
Il vit son frère se lever. Décidément, il ne pouvait pas rester 5 secondes sans bouger !!

* Il doit avoir des vers c’est pas possible !! *

C’est étrange comme Aaron n’avait pas changé. Marlon en esquissa un sourire. Aa’ était comme avant. Impossible de le faire tenir plus de 10 secondes sur une chaise, il fallait toujours qu’il regarde l’extérieur avec envie. Marlon était comme lui, joueur. Mais il a changé radicalement. Il ne veut même plus y penser.

* Etrange qu’Aaron n’aie encore rien dit … Il veut peut-être que je fasse le premier pas ? *

Marlon voulait engager une conversation, mais il savait très bien que cela finirait en dispute. Et ils en avaient eu leur dose pour aujourd’hui …

* Aaron … Tu ne peux pas savoir à qu’elle point je regrette le passé …*

Marlon soupira à nouveau, et replongea son nez dans ses papiers …

Il avait beau donner le change pour ne pas se prendre l’une des si célèbre remarques acerbes et acides de son frère, Aaron ne parvenait absolument pas à se concentrer sur ses dossiers. Plus il en étudiait plus la pile des restants semblait s’agrandir. A quoi cela servait-il dans ce cas ?
Il se demanda rapidement à quoi pouvait bien penser Marlon pour le moment, mais il chassa vite cette fugitive interrogation, qui pouvait se vanter de savoir ce qui passait par la tête de cet homme là ? Il soupira à nouveau, il n’arrivait plus à ce concentrer, trop de question dans sa tête et dans son cœur. Pourquoi donc les interrogations vous menaçaient-elles quand vous n’aviez pas de temps à leurs accorder et encore moins l’envie.

* Rhàà, la douleur de l’âme pèse bien plus que la douleur physique. On dit que ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que l’on n’ose pas mais parce que l’on n’ose pas que les choses sont difficiles. Alors pourquoi même si je sais la véracité de se proverbe, je ne parvient pas à approcher mon grand frère ? *

Aa’ secoua la tête un peu brusquement, ses breloques tintèrent plus que jamais. Il posa ses coudes sur le bureau avant de se prendre la tête entre les mains. Tout lui paraissait si dur et compliqué, il avait la vague sensation d’être au pied d’une énorme montagne et rien de ce qu’il pourrait entreprendre ne lui permettrait de la franchir. Un léger mal de crâne le prit.
Il rêva un moment qu’il quittait se bureau trop sombre, trop calme, trop silencieux, trop froid. Il irait dehors s’allonger dans l’herbe verte comme lorsqu’il était môme et les mains derrière la tête il observerait le ciel d’un air heureux. Là il pourrait être paisible. Mais il ne pouvait faire ça, il avait du travail, il y avait les élèves. Nouveau soupire, frustré cette fois. Par Merlin qu’il détestait la tournure qu’avait prit sa vie quand il avait accepté la direction de Poudlard avec son jumeau.
Il regrettait sa petite maisonnette planquée au fin fond d’un bois, il regrettait ses petits boulots qu’il n’occupait que peu de temps pour se donner un peu d’air. Leur famille croulait sous les richesses il n’avait pas besoin de bosser. Succèssivement il avait été botaniste, puis il avait été l’aide d’un maître de potion, il avait tout juste 19 ans alors. Puis il avait été photographe et libraire. Puis il y avait eu la guerre et toutes ces belles années ou normalement les jeunes gens s’amusent et profite du temps qu’ils ont devant eux, eux avait du participer à l’effort de guerre d’une façon ou d’une autre. Cette période lui revenait chaque jour et à chaque fois elle le torturait un peu plus.
Les longues mèches de devant s’échappèrent de son catogan pour lui tomber devant les yeux et cacher son visage. Il se sentait si vide à ce moment là. Il songea un instant à renoncer, relever fièrement la tête et annoncer à Marlon qu’il quittait tout ça pour reprendre son existence calme mais il ne le pouvait pas. Jamais il n’abandonnerait Hogwarts aux mains de son jumeau.

* Aller, quand on a 1000 raisons de pleurer il faut en trouver 1001 de sourire. Te laisse pas abattre Aa’, il serait trop content de te voir tomber en décrépitude. Reprend toi ! *

Fébrilement il attira à lui un autre dossier qu’il ouvrit en grand pour le parcourir, mais il ne se sentait vraiment pas bien. Sa tournait légèrement autour de lui et des bourdonnements lui assaillaient les oreilles. Il soupira encore en portant une main à son front. Qu’est-ce qu’il avait encore fait pour tomber malade ? Bof, il n’avait jamais eu la santé de fer de son aîné. Il se força à inspirer et soupirer profondément pour retrouver un semblant d’équilibre alors qu’il était toujours assis. Il avait chaud, il rattrapa sa bouteille d’eau pour boire à nouveau en espérant que le malaise passe rapidement.

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Rien ne se passait, le calme plat était installé dans le bureau. C'était triste, mais rien n'y faisait. Et ce n'était pas Marlon qui engagerait la conversation.
Il fit alors comme son jeune frère, il attrappa le dossier suivant, et s'y plongea avec ennui. Soudain, on frappa à la porte. Un jeune élève entra, semblant totalement perdu.

* Qu'est-ce qu'il a ?? Un pouffy ? Toujours les même qui viennent se plaindre. Sans toquer en plus ... *

Marlon soupira. Ce n'était certainement pas lui qui demanderait au 1er année de venir lui raconter ses soucis. Ca, s'était le travail de Aaron. L'ainé n'allait pas se farcir un nouvel élève parmi tant d'autre.

Alors que le jeune Poufsouffle était au bord des larmes, il ne bougea pas même un sourcil. Il se contenta de le dévisager sombrement, puis se fourra à nouveau la tête dans les papiers. Le problème était que son frère semblait complètement absorbé par ses dossiers, et le reniflments fustrants de l'élève était de plus en plus bruyant.

Marlon soupira bruyament, puis se massa les tempes. Il adressa un sourire glacial à l'élève qui redoubla de reniflement :

- OUI ? Sais-tu que tu devrais être en cours !

Le poufsouffle sanglota encore plus, puis s'apprêtait à sortir. Marlon se dirigea vers lui et l'arrêta :

- Ton nom ?

- Jude. Jude Low.

Marlon fut surpris de sa rapidité et de sa sûreté. Il alla griffoner ces mots sur un parchemin, puis se retourna vers son frangin.

* Je ne lui enlèverais peut-être pas de point aujourd'hui. Sinon je sens qu'une dispute va encore éclater ... *

Aa’ ne se sentait vraiment pas en forme, son mal de tête empirait et une vague de chaleur c’était abattu sur lui à tel point qu’il en frissonnait. Le pauvre garçon, tout concentré qu’il était sur l’ingrate tache de ne pas se péter la tronche sur un coin du bureau, ne fit pas gaffe à l’entrée soudaine et subite d’un élève. A vrai dire il était plus préoccupé par le fait que la pièce semblait rétrécir que par l’arrivée fortuite du môme.

En hyper ventilation, le plus jeune des deux directeurs se leva brutalement en se tenant comme il le pouvait pour se rendre jusqu’à la fenêtre histoire de prendre un peu l’air. Petit combat contre la poignée qu’il fini par gagner avec le sourire et il ouvrit largement les deux panneaux avant de se pencher pour respirait l’air pourtant sec et trop chaud de la saison.

* Par Merlin ce qu’il fait chaud ici !!! *

Tremblant au bord de la fenêtre, Aaron ne se vit pas rougir sous l’effet de la fièvre. Il se sentait fatigué et déconnecté, il mourrait d’envie de retourner se mettre à l’abri du monde sous sa couette avec une bouteille d’eau et un bol de soupe.

Soupirant il se retourna et s’adossa au mur, doucement il se issa sur le bord de la fenêtre ouverte sans même penser au fait que dans son triste état il risquait plus de finir en crêpe en bas que de tenir en équilibre.
Se rendant enfin compte de ce qui se déroulait dans la pièce, le cadet de la famille Ewood fronça des sourcils en s’enserrant lui-même dans ses bras.

Il avisa le regard de Marlon posé sur lui mais cela n’éclaira pas sa lanterne, une courte hésitation et il demanda d’une voix faible :

- Qu’est-ce qu’il se passe ?

Il inspira ensuite profondément comme-ci les quelques mots prononcés l’avait épuisé. Il attrapa la bouteille d’eau qu’à l’instant il bénissait et il but longuement le regard fixé sur son frère.

* Rahààà, saloperie de mal de tête !!! Arrêtez de frapper là haut faut que j’écoute ! *

A la tête de Hogwarts Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/08/2007

Marlon adressa un nouveau coup d'oeil à son frère, il était tout près de la fenêtre grande ouverte. Il s'emboufait à lui tout seul tout le peu d'air qui aurait pu paser cette fichue trop petite ventilation. Marlon faillit le lui faire remarquer, mais il entreperçut son visage. En quelques secondes, il avait complètement changer. Sa mine était frêle et il semblait pouvoir s'évanouir à tous moments. De plus, le son de sa voix ne fit que prouver ses pensées...

Marlon se releva et alla vers son frère. Le petit restait muet devant le spectacle, et d'ailleurs, c'était beaucoup mieux ainsi. Le plus vieux des Ewood lui lança un regard à faire pâlir le plus blanc des fantômes, ce qui renfrogna encore plus Law.

- Aaron ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Arrête de jouer la comédie veux-tu ! Nous avons du travail !

Malgré se que l'on pourrait penser, Marlon ne pensait pas ce qu'il disait. Il ne voulait pas montrer qu'il était inquiet, car, vraisemblablement, il l'était.

* Qu'est-ce qu'il pourrait l'affeblir autant à par un manque d'oxigène ? C'est vraiment n'importe quoi .. *

Marlon soupira bruyemment. Que ce passait-il en ce moment à Hogwarts ? Ce n'était pas le premier à être malade, un autre Gryffondor avait eu des vomissements récemments ...

Les Gryffondors se feraient-ils attaquer ? Ou bien les traitres à leur sang ... Allez savoir .
Alors qu'il essayait vainement de comprendre ce qui se passait, un mince raclement de gorge retentit. Marlon se tourna avec fureur vers le Poufsouffle. D'ailleurs, celui-ci dû comprendre que son "petit signe de pésence" n'avait pas été assez discret.

- Aaron ? Va à l'infirmerie, je m'occupe des dossiers et du san... du gamin clown

.

Il le regarda à nouveau en lui adressant un signe de tête, et le petit n'attendit pas.

- C'est que ... ma copine ne se sent pas bien, et euh .. on voulait la mener à l'infirmerie, mais des grands bloquent le passage et ...

- Quels grands ?

Marlon avait posé la question tout en sachant la réponse. Et il n'attendit pas longtemps pour en avoir le coeur net. C'était véritablement des Serpentards ...

Aa’ soupira fortement en prenant appuie sur son bureau, il aurait bien lancé un regard noir à son cher frère pour sa réplique mais il ne s’en sentait pas le courage.
Nan mais vraiment, il avait l’air de faire l’andouillette là ?
Le sorcier s’installa tant bien que mal sur un bout de son bureau pour se masser les tempes. Il se sentait vraiment fatigué, nauséeux. Il but encore une gorgée d’eau, au moment où Marlon lui ordonnait presque de quitter la pièce directoriale pour l’infirmerie. Le début de lapsus ne tomba pas à côté de son oreille et Aaron ne bougea pas d’un pouce pour écouter la suite.

* Encore des Serpentard qui martyrise les gamins du château ! Ca va vraiment mal tourner cette histoire, réveille toi Marlon la rébellion ne va plus tarder et Hogwarts va entrer en guerre ! *

Le cadet des jumeaux se releva doucement avant de s’adresser à son frère d’une voix un peu faible par son étourdissement mais qu’il essayait tant bien que mal de contrôler.

- Va plutôt maîtriser tes Serpentard avant que cela ne se gâte. Je vais continuer les dossiers, ça ira.

Il se réinstalla sur son énorme fauteuil et attrapa le premier lot de papier à lire. Son mal de tête s’accentuait de plus en plus mais il essayait d’en faire abstraction pour travailler correctement, il n’avait pas besoin que son grand frère lui rappel à quel point il était faible et fragile.
S’emmurant dans son propre silence il délaissa les autres occupants du bureau, plume en main il reprit son raturage de dossier et ses commentaires sur les inscriptions.

A la tête de Hogwarts Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/08/2007

Les Serpentards cruels par-ci, les Serpentards bête par-là. Il ne faudrait pas non plus inverser les rôles !! Cette histoire de pénalité commence à être vraiment agaçante...

* Et si en plus les dirlos s'y mettent ...*
''A qui la faute ..."
* Nom d'un troll des montagnes, Aaron est devenu ma conscience *___* *

Nan, c'était sérieux, il fallait arrêter ce grabuge. Mais comment ? On ne va pas pouvoir mettre les autres maisons dans le même sacs que les Serpents, c'est impossible ...

[* Nous n'avons pas les mêmes valeurs Cool

*

- Va plutôt maîtriser tes Serpentard avant que cela ne se gâte. Je vais continuer les dossiers, ça ira.

Tiens, le brougre s'est réveillé .. Whouaaa !!

- Mouarff ... Aaron, tu ne devrais pas compter sur moi pour défendre tes "protégés". Si les Serpents l'ont attaqués, c'est qu'il ya une raison ...

Non ?

D'un geste bourru, il se tourna vers le jeune meurtri qui semblait las. Il devait se demander si il était vraiment dans le bureau des deux directeurs de Hogwarts ...

- eEuhh ... Tenta-t-il, En fait, c'est parce qu'ils ont dit que j'étais trop petit pour avoir une petite amie ...

Banh, c'est vrai que ce n'est pas vraiment la réponse que Marlon attendait, mais il y a quand même une raison, infime, mais c'est une raison ... Après tout, c'est vrai qu'il est un peu jeune, mais de là à le taper, c'est vraiment brutos. Mais un bon père ferme les yeux sur certaines actions égarées ...
0 Qu'est-ce que je dis moi ? oO 0
Mais quand il faut y aller, il faut y aller n'est-ce pas ?

Marlon se leva alors, épuisé et las, tout aussi que le jeune pouffy qui semblait soulager.* Ne te réjouit pas trop vite mon garçon .. * Il poussa alors un soupir d'égarement avant de se dirger vers la porte et de saluer son cher frère ...

- A plus tard ... MOUHAHAHAHAH